Essai longue durée : Renault Sport Clio RS 182 (RS3, RS 2004) ; test, fiabilité, revente, avis.

Retour de l’essai longue durée avec la remplaçante de la Mini dans mon garage : la Renault Clio RS 182 châssis sport ! Qu’est-ce qu’un âne du volant comme moi a donc pu  penser de la référence des petites sportives selon plusieurs magazines ?

Alors, je vais traiter cet essai avec les grandes rubriques relatives à un achat :

 

1 – La recherche

 

2 – Les sensations

 

3 – L’entretien et la fiabilité

 

4 – Revente

 

 

1 – La recherche

 

Il m’a, tout d’abord, fallu choisir une version des célèbres Clio de chez Renault Sport. Après étude du marché et lecture de nombreux articles, mon choix s’est porté sur la RS3 ou 182 ou RS 2004 (oui, beaucoup d’appelations dans le milieu). Cela pour plusieurs raisons :
–  le look que j’adore avec les jantes synthèse anthracite,
– le côté fin de série/barroud d’honneur de la Clio 2, et enfin,
– la tenue de côte. J’ai aussi fait le choix de prendre la version châssis sport, clairement plébiscité sur cette série.
Cette version de la Clio n’a été vendu que de 2004 à 2006 avant l’arrivée de la Clio 3 RS (C3RS dans les annonces et non RS3). Il existe 2 versions à différencier (si on excepte la licorne « Trophy« , série limitée en Angleterre et en Suisse), la version standard, reconnaissable à ses jantes couleur alu, et la « châssis sport« , reconnaissable à ses jantes anthracites. Mais tout ça c’est de la théorie, il va falloir être vigilant et bien vérifier les numéros de châssis pour savoir si vous avez une vraie CS face à vous. En plus des jantes, le châssis sport est reconnaissable aux pastilles de couleur sur les amortisseurs (Avant : Bleu + Jaune pour un CS et Bleu + Vert pour un normal).
Ces connaissances acquises, j’ai pu commencer à éplucher les annonces sur toute la France. Il y en a beaucoup, et il faut être bien vigilant aux fausses CS. Autre problème, en trouver une à peu près d’origine (amortisseurs Renault, boîte non-modifiée, intérieur complet, etc…) car le monde de la clio est très propice aux préparations, tellement il existe de pièces pour l’améliorer.
Il m’a donc fallu en voir 3 avant de trouver ma belle. Une première grise, mais trop modifiée à mon goût et surtout un proprio qui vous emmène à 180 km/h au bout de 3min d’essai (pas une bonne idée de montrer « comme ça marche » pour un premier contact). La deuxième, une très rare vert Orion (moi j’aimais bien ce vert nacré doré), mais encore une fois, c’était une fausse CS, avec la poulie de déphasage HS… Dommage pour la rareté. Cela faisait donc environ 2 mois que je cherchais en vain ma future avec un budget de 8000eu.
Et là par miracle, je vois une belle bleue à Tours, châssis sport, échappement Orbisoud, et surtout une paire de Recaro Trendline façon Mégane RS R25 ! Ni une ni deux, j’appelle, propriétaire agréable, passionné et sérieux. Hop appelle à un de mes meilleurs amis sur place pour qu’il aille l’essayer. Retour de l’essai hyper positif, bonne impression laissée par le propriétaire. Vendu, on établit le chèque de banque et on traverse la France pour aller la chercher ! Elle était encore plus belle en vrai malgré la pluie, le propriétaire l’ayant fraîchement lustrée pour moi, elle parraissait neuve et ces Recaro, whaou !
Je repars donc avec une Clio RS 182 châssis sport, de 2005, 111 000km, entretien suivi avec factures pour 8500eu.
Conclusion, pour avoir une belle Clio RS 182, il m’a fallu augmenter mon budget car la côte reste élévée pour un bel exemplaire en très bon état.

IMG_0402m
La voici à l’achat en 2014, comme neuve.

2 – Les sensations

 

Pour les sensations, je prendrais en point de comparaison, ma voiture précédente, une des concurrentes de la Clio : la Mini Cooper S R56 (voir l’essai longue durée).

 

 

Point de suspense, je peux dors et déjà vous dire que ce que j’ai adoré sur cette voiture, c’est sa légèreté (et tous ses bénéfices), ainsi que ses Recaro.

 

En sortant de la Mini, le plus gros choc est venu du moteur. Et oui, fini le turbo, pour avoir des reprises décentes, il va falloir aller chercher des tours. On est sur une voiture de 180ch pour 1050kg (théorique) donc je vous rassure les performances sont au rendez-vous. Disons juste qu’avant, je pouvais doubler en 6ème, et que maintenant, il faut retomber la 4ème pour doubler raisonnablement. Je présente ça comme un inconvénient, mais en dehors du quotidien, l’allonge et la rage du moteur atmosphérique est juste géniale. Lors de mon roadtrip sur la Route des Grandes Alpes, j’ai pu largement en profiter entre chaque épingle et à ce moment la voiture se révèle. Le déphasage à 5000tr/min rend véritablement le moteur extrêmement vif, allant chercher les 7000tr/min avec une vigueur rare ! A croire que le moteur rapproche les virages.

 

IMG_8555

 

Le modèle que j’ai possédé était équipé d’une ligne inox Orbisoud (fournisseur des Clio Cup). Je tiens à signaler au passage que la qualité de la ligne est là, et que les soudures sont très propres. Cette ligne produit un beau son rauque (voir vidéo), mais, comme souvent avec la ligne inox, un bourdonnement aux alentours de 3000tr/min (dommage c’est le régime du moteur à 90km/h). Donc en utilisation plaisir sport, c’est une super installation, mais je dois avouer que réalisant régulièrement de grands trajets de 300km, il m’est régulièrement arrivé de pester contre elle et de vouloir racheter une ligne d’origine. A voir selon votre utilisation donc.

 

L’autre point que j’ai un peu moins aimé, et je ne vais rien inventer, c’est sa position de conduite. Malgré les Recaro 1cm plus bas, à chaque fois que je montais dans une autre sportive, le retour dans la Clio était cruel et ce volant paraissait toujours aussi « horizontal » si je puis me permettre ce terme exagéré. Dommage. L’habitacle n’est de toute façon pas le point fort de cette voiture, que ce soit les plastiques qui collent (au bout de 10 ans sérieusement…), ou la sono Cabasse, qui ne devrait juste pas porter ce prestigieux nom tellement le son est de mauvaise qualité…

 

IMG_0339m

 

Pour ce qui est du châssis Sport (je n’ai pas essayé la version standard) mais il est clair que c’est LE point fort de cette voiture ! Vous allez dire que je répète les journalistes, mais croyez-moi, après la Mini, le niveau d’adhérence de la Clio est juste dingue ! On a l’impression que le sous-virage ne va pas apparaître. On lève le pied en appui, l’arrière se décale pour resserrer la trajectoire sans devenir vicieux, jouissif ! Pour trouver les limites, il m’a fallu aller sur circuit. Je me rappelle notamment de ma journée au circuit de Magny-Cours Club, lorsque dans la parabolique, j’ai pu pleinement toucher les limites du châssis et jouer entre l’équilibre train avant/train arrière. La photo extérieure révélera que j’étais sur 3 roues lors de ce virage (victoire personnelle !). On se sent vraiment en sécurité avec une telle tenue de route. Elle possède le parfait équilibre stabilité/vivacité.

_4D_8589

 

 

Ce que j’en retiens, c’est donc que c’est une voiture hyper vive et nerveuse (et c’est vraiment le terme parfait avec son association châssis/moteur). Hyper légère, économe (sur nationale, je tournais à peine à 7l/100km), performante, bien équipée (xénon, clim, esp déconnectable, régulateur de vitesse…) la petite sportive à tout faire !

 

 

3 – L’entretien et la fiabilité

 

 

Je ne vais pas vous faire languir, durant ces 3 ans, je n’ai eu aucune panne avec cette voiture.

 

J’ai donc réalisé un entretien somme toute classique, vidange entre 10 000 et 15 000km (avec l’huile recommandé par Renault), distribution et enfin amortisseurs.

 

Pour ce qui est des amortisseurs, je ne ressentais pas vraiment de problème dans le comportement, mais après avoir lu quelques forums et, surtout, l’avoir fait essayé à un connaisseur sur piste, il s’est avéré qu’ils avaient bien vécu et que la voiture était normalement bien plus vive. J’ai donc décidé de suivre les conseils des autres et de racheter 4 amortisseurs d’origine pour goûter au setup de base.

 

Le problème, c’est qu’ils sont vendus à prix d’or chez Renault ! J’ai donc cherché un moyen d’obtenir un meilleur tarif. Et pour cela, j’ai décidé de commander Outremanche sur le site Allcarpartsfast. Sur ce site, on peut trouver toutes sortes de pièces Renault à des prix bien plus compétitifs. C’est simple, les 4 amortisseurs (sans ressorts) m’ont coûté 230 euros livraison 48h comprise (en France vous pouvez compter le double chez Renault si vous ne connaissez personne).

 

Pour le reste, mon utilisation ne m’a pas obligé à acheter des pièces performances, et j’ai donc renouvelé les plaquettes, par des plaquettes standard (au tarif presque ridicule d’une vingtaine d’euros) et je n’ai pas eu de mauvaises surprises même sur circuit (merci la légèreté).

 

Le seul souci que j’ai rencontré au fil des ans, c’est la dégradation des plastiques, que ce soit au niveau des phares qui se sont ternis, ou sur certains plastiques intérieurs devenus collant.

 

Que dire d’autres à part que cette voiture est très fiable. Je pense qu’elle l’a été car je l’ai entretenu correctement et les propriétaires précédents aussi. Ca paye toujours de respecter la mécanique.

4 – Revente

 

 

En conclusion, je parlerais du chapitre final entre moi et la Clio : la revente. Après 3 ans et 30 000km ensemble, l’envie de changement se faisait sentir, même si dans le fond de moi-même j’aurais aimé pouvoir la garder dans un garage pour la collection. En soit, c’eut été faire honte à cette voiture que de la laisser sans rouler. C’est ainsi que je me suis décidé à revendre ma seconde petite sportive.

 

Comme évoqué précédemment, il existe de nombreux modèles en vente sur le marché. J’espérais donc sortir du lot grâce à la configuration de la mienne ainsi que son état, particulièrement préservé. Après avoir fait un test de vente à 10 000eu et avoir reçu une offre dans l’heure (que bêtement j’ai refusé puisque j’avais encore besoin de la voiture pour quelques semaines), je me suis décidé à la mettre en vente fin juin au premier tarif de 9500eu puisque le marché était haussier sur ces Clio RS 182 (ce qui me confortait dans mon choix initial pour cette version).

 

Faute d’acheteurs véritablement sérieux et finissant par être pris par le temps, je me suis décidé à baisser mon prix à 8700eu (la Clio avait alors 141 000km). C’est alors qu’elle a su séduire un passionné Renault Sport (il possède une Mégane R26-R, ainsi qu’une Trophy-R) avec qui j’ai eu un très bon contact et qui a compris que je lui confiais ma petite perle. Il est parti avec, non sans un certain regret de mon côté.

 

La mise en vente aura duré 2 mois et se sera conclu 200 eu plus cher qu’à mon achat ce qui est très appréciable pour pouvoir acheter la prochaine ! Cette voiture me laisse de très bon souvenir et l’envie, sans aucun doute, de regoutter à une autre Renault Sport.

 

Mais pour le moment, je fais un détour par une marque bavaroise, qui sera l’objet d’un autre article dans quelques mois.

 

Merci d’avoir lu cette article et n’hésitez pas à poster un commentaire si vous avez d’autres questions. J’y répondrais avec plaisir !

 

[TrackDay] Actua, Circuit du Castellet.

Voilà un événement que j’attendais depuis de longs mois, faire le photographe d’un trackday sur le magnifique et spectaculaire circuit du Paul Ricard (ou HTTT maintenant). Des jours congés très bien investis ! Compte-rendu.

 

C’est donc le midi du 14 novembre que nous prenons la route en direction du Sud et de son soleil ! Et par chance, il va rester avec nous durant ces 2 jours et faire monter la température jusqu’à 18°C (ce qui est bien pour mes petits doigts).
Arrivés sur place, nous prenons possession des clés du stand tout en ayant interdiction d’accéder à la Pitlane jusqu’à 17h30. Ce qui a le don de m’intriguer lorsque j’entends les sons des moteurs de l’autre côté de la porte.
L’heure fatidique passée, la porte s’ouvre et nous découvrons alors que c’est Renault Sport qui avait privatisé la piste, ce lundi, pour son « Volant des chefs ». Bon même si je ne croiserai pas ces chefs ou Anthony Beltoise, ou encore Jean Ragnotti, je pourrais néanmoins croisé une licorne automobile, puisqu’elle ne sera jamais produite finalement : la Clio RS 16 !

castellet_cpght_jpog_img_4545_cliors_bd

Autant dire que ce séjour sudiste commence fort. Voir un Concept-Car, tout seul, dans la pitlane du Castellet, je n’y aurai pas cru il y a quelques mois ! Il y avait aussi la RS01 pas très loin mais je n’en ai pas fait de photos malheureusement. Restera le souvenir du bruit du 6 cylindres dans la ligne droite du circuit à la tombée de la nuit.

 

Bon, on s’amuse, mais il faut tout de même finir d’installer le matériel et surtout aller se reposer pour la grosse journée de demain qui commencera aux aurores !

 

6h15

Debout tout le monde ! C’est dur, mais bizarrement, des jours comme ça, on arrive à l’oublier. Direction le circuit sous un magnifique lever de soleil et un coucher de « Super Lune » !
Sur place, il est l’heure de sortir les bolides qui serviront pour les stages de pilotage. Je vous laisse deviner ce que c’est, sur les photos qui suivent.

En plus des Porsche 991 GT3, vous noterez la présence d’une Lamera Cup, une formule de compétition monotype qui emprunte de nombreuses pièces à la Ford Focus RS dans un châssis tubulaire.

castellet_cpght_jpog_img_4597

 

Les premiers participants à la journée arrivent, avec parfois, de bien jolies bolides !
J’ai toujours eu un faible pour la Ferrari 430 Scuderia, et cet exemplaire « Giallo » était tout simplement splendide.

castellet_cpght_jpog_img_6020castellet_cpght_jpog_img_6022castellet_cpght_jpog_img_6016castellet_cpght_jpog_img_4633

 

Le briefing effectué, il est temps de redescendre aux voitures et de commencer le roulage. Tout le monde chausse ses gants et casques, gaz ! Petits clichés des forces en présence.

castellet_cpght_jpog_img_4852castellet_cpght_jpog_img_4810castellet_cpght_jpog_img_4868castellet_cpght_jpog_img_4791castellet_cpght_jpog_img_4793

Maintenant place aux photos d’actions.

castellet_cpght_jpog_img_6131

castellet_cpght_jpog_img_4840castellet_cpght_jpog_img_5324castellet_cpght_jpog_img_5331castellet_cpght_jpog_img_5528castellet_cpght_jpog_img_5540castellet_cpght_jpog_img_5534castellet_cpght_jpog_img_5684castellet_cpght_jpog_img_5690castellet_cpght_jpog_img_5815castellet_cpght_jpog_img_5822

Le Safety Car du circuit qui va avec le prestige du lieu. A côté la leading car est une Audi RS6 pour parfaire le parc !

castellet_cpght_jpog_img_5801

 

 

Pour finir l’article, mention spéciale pour cette Lamborghini Huracan BlancPain Gt Series qui n’aura pas manquer d’attirer l’attention tout au long de la journée. Voici donc les quelques clichés que je lui ai consacré.

 

 

C’est donc sur cette photo « plaisir »  que j’ai volontairement beaucoup retouché, que je concluerai cet article.

 

Pour terminer cette journée de rêve, il a fallu convoyer une des 991 GT3 par la route… Moi qui n’avait jamais posé mes fesses dans une Porsche GT3, même en passager, ce fut un formidable trajet ! Et c’est loin d’être inconfortable qui plus est. Un sacré tour de force de la part de Porsche d’avoir réussi à concevoir une pistarde aussi polyvalente.

 

Il me reste à remercier Actua (et A. en particulier qui se reconnaîtra) pour m’avoir permis de réaliser un autre rêve en 2016. Je me rappellerai longtemps de ces moments aux bords de la piste, seul, à regarder les voitures passées au milieu de ces bandes colorées extrêmement graphique.

Ah et figurez-vous que sur le trajet retour, on a vu une étoile filante. J’ai fait un voeu…

Quelle année !

N’hésitez pas à suivre la page Facebook pour plus d’images.

 

Route des Grandes Alpes 2016, Jour 4.

Quatrième et dernier jour du périple.

 

L’équipe est désormais en effectif réduit, les autres ont repris le travail. Nous sommes donc bien décidés à prolonger un peu cette jolie parenthèse.

La météo n’est plus avec nous, mais donnera tout de même une belle vision des massifs.

RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2513RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2512

8h, départ du refuge.

 

On chauffe doucement les moteurs, direction notre première étape à Notre-Dame du Pré par les petites routes. Encore un joli parcours où nous roulons seuls au monde, ou presque, et où la brume et la pluie s’invitent pour parfaire ce moment (pour les photos tout du moins).

RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2527RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2532RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2542RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2556_froid

Petite pause photo effectuée pour profiter de ces superbes conditions, nous repartons pour le Cormet de Roselend. Sans surprise, on en prend encore plein les mirettes avec un paysage qui change de virages en virages (si, si je vous jure).

RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2574RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2581RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2577RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2582

Le groupe de light retrouve les camions (rapport à la taille de leurs voitures bien entendu) pour un petit panorama sur le lac. Encore un très beau souvenir pour ma part de voir ces nuages flotter au-dessus de l’eau.

RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2586_pnaRGA04_Cpght_JPOG_IMG_2601RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2602RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2616RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2603RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2599RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2605RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2613RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2607

 

 

Comme vous pouvez le voir, les voitures portent les stigmates de ces routes quelques peu sales par endroit. Ça ne fait que les rendre plus belles, voilà des voitures sportives qui n’ont pas peur de rouler par tous les temps.

Peu de photos pour finir sur le Col des Aravis, mais la montée restera un bon souvenir aussi. Les pneus semi-slick de la Lotus étant un « poil » usés, la pluie a rendu l’ascension sportive avec juste ce qu’il faut de contre-braquage… Arrivés au sommet, même si ce n’est pas dans les habitudes du VARP, nous avons mangé dans un très beau restaurant. Bon repas, bonne décoration, un luxe et un très beau point final à notre périple.

RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2618RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2642RGA04_Cpght_JPOG_IMG_2643

 

Conclure une telle série d’articles n’est pas chose aisée.

Mon premier roadtrip sur ces routes me laissera un souvenir indélébile.

Tant de kilomètres, tant de rencontres, tant de paysages.

La montagne n’étant pas mon terrain de jeu habituel, j’étais souvent comme à DisneyLand. Le challenge était énorme pour moi ; comment vous rendre en images les émotions de voir de tels sommets ?

J’espère que j’aurai réussi à vous en transmettre quelques unes, car je n’ai pas vraiment les mots pour vous faire ressentir à quel point on se sent petit devant de tels paysages. Rien à dire, juste à regarder.

Si c’est le cas, la mission aura été remplie.

Merci d’avoir suivi ces 4 articles, votre enthousiasme sur les réseaux sociaux m’a fait énormément plaisir.

La meilleure conclusion sera de vous remercier, vous, membres du VARP de m’avoir accueilli de si belles manières dans vos voitures, et dans la bande.

Merci donc à Florence, Thomas, Nicolas, Stéphane, Arnaud, Eric, Mathieu, Pascal, Greg, Laurent, Jean-luc, Bruno, Laurent, Julien, Geoffrey, Mathieu et Paul.

 

Retrouvez moi sur Facebook pour plus de news et images !

 

Photos en HD :

 

Route des Grandes Alpes 2016, Jour 3.

Troisième journée du Roadtrip qui va être le cadre d’un peu de tourisme et de deux ambiances différentes, car le soleil nous a quitté ce jour.

 

Comme chaque jour, après le petit déjeuner, il est temps de nettoyer les pare-brises pour repartir sur de bonnes bases.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1835

Au programme du jour, des Cols, du tourisme, un peu d’Italie et de la neige.

Roadbook :

  • Col de Vars
  • Col de l’Izoard (encore ! oui mais dans l’autre sens)
  • Briançon
  • Montgenèvre
  • Mont-Cenis
  • Col de l’Iseran
  • et retour par la vallée de la Vanoise.

 

En route !

 

La lumière est belle, la route déserte, on improvise une séance photo dans la descente du refuge en faisant au passage un inventaire des voitures présentes pour ce roadtrip.

 

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1881

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1858

 

Bon c’est pas tout, mais il y a encore des kilomètres à faire dans cette journée, direction le Col de Vars. Je saute dans la Honda S2000 et c’est parti pour un petit groupe afin de prendre de l’avance sur la meute. Objectif : arriver dans l’Izoard pour pouvoir photographier tout le monde depuis le sommet !

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1902RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1906

Arrivée dans l’Izoard, Laurent me dépose et redescend retrouver les autres (et sûrement aussi pour le plaisir d’arpenter ces routes une nouvelle fois…). Me voilà donc au soleil avec une marmotte qui se demande sûrement ce qu’une casquette bleue fait ici.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1954

Il y a pire comme cadre pour attendre. J’entends au loin le bruit des moteurs et je commence à dégainer l’appareil.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1944RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1935RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1927RGA03_Cpght_JPOG_IMG_1981

Le dernier passé, je reprends mon Uber-Lotus et nous nous en allons rejoindre les autres au refuge Napoléon.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2018RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2020RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2028RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2046

 

Certains nous quittent ici, le temps de quelques au-revoir, nous reprenons la route pour une halte touristique à Briançon. Je m’excuse par avance de l’absence, ou presque,  de voitures sur les images qui suivent.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2087RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2088

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2103

Un achat de couteau plus tard, il est temps de continuer le périple car nous sommes censés pique-niquer au Mont-Cenis après être passé en Italie. Il est déjà 12h et les ventres sont bien vides… Vite !

L’arrivée en Italie nous permet de voir des vestiges des JO d’hiver de Turin (par ex, une piste de Bobsleigh sur l’image ci-dessous)

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2138RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2145

Le roadbook est cependant modifié car nous arrivons dans ce qui ressemble à une course de côte, et nous devons donc improviser un chemin un peu plus rocambolesque mais tout aussi beau.

 

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2180

Retour à la frontière, le Mont Cenis se profile !

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2183

Etant le premier groupe, nous nous garons sur un parking en contrebas, près du lac pour attendre les autres. Encore une fois, on en prend plein les yeux dans ce cadre de rêve.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2194RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2192RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2197

L’arrêt est aussi l’occasion de réparer un petit souci de sélection de vitesse sur l’Alpine. Avec la ligne de la Lotus, ce seront les deux seuls incidents techniques à répertorier sur le week-end.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2223

Bon il est maintenant 15h30 (le jour où nous avons mangé le plus tard), et il nous reste un grand moment à vivre, avec le Col de l’Iseran, qui vient juste d’ouvrir dans la semaine.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2263

 

Arrivée dans l’Iseran, je me fais déposer dans une épingle à côté d’une « maison » et de gros murs de neige assez impressionnant pour ma taille, pas loin de trois JpoG de haut par endroit !

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2305

Le ciel se couvre, il fait 6 degrés, et je sens d’ores et déjà que je prendrai la pluie avant que les derniers ne passent. Pas le temps d’y réfléchir que je vois déjà la Focus arriver. Le temps ayant changé, on change d’ambiance pour les images aussi.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2279RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2283

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2288

Les conditions dégradées ne font que rajouter au spectacle déjà grandiose qu’offre cette route.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2292RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2313

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2315RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2320

Bon il commence vraiment à pleuvoir/neiger et il est temps de remonter dans mon Uber. Les scènes qui vont suivre, seront, elles-aussi, gravées dans ma mémoire. L’ascension de l’Iseran décapoté sous la neige, ça ne se représente pas tous les jours !

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2322RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2329

On croise parfois de plus gros engins par ici. Merci à eux d’avoir déblayé la route pour que l’on puisse y passer à notre tour.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2343

Arrivée au sommet !

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2351RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2362RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2366RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2368RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2373

Le temps d’apposer un autocollant 2016 du VARP (bien que le précédent soit encore présent), nous amorçons la descente pour retrouver les autres qui l’ont commencée bien longtemps avant nous.

 

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2384RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2385RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2395RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2389RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2406RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2399

Allez après toutes ces émotions, direction le refuge à un train de sénateur, encore une grosse journée qui se termine.

RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2423RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2431RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2418RGA03_Cpght_JPOG_IMG_2422

On a connu pire comme cadre. Tout le monde en place pour la raclette du soir qui va faire du bien.

 

Rendez-vous pour la quatrième et dernière journée !

Route-des-grandes-alpes-2016-jour-4

 

Retrouvez moi sur Facebook pour plus de news et d’images !

 

Photos en HD :

 

 

Route des Grandes Alpes 2016, Jour 1.

Cet article est l’occasion pour moi, d’inaugurer une rubrique qui me tient à coeur et qui, je l’espère, s’étoffera au cours des prochains mois : la rubrique « Roadtrip ».

 

C’est suite à une invitation du VARP ( Virolos, Autos, Rassos, Potos), un groupe de doux-dingues tous unis autour de la passion de la conduite que j’ai pu réaliser ce rêve de parcourir les plus beaux cols des Alpes. J’insiste sur ce point car c’est bien comme ça que le VARP se définit. Au VARP, on roule ! (et on mange)

 

Chaque année, ils organisent la grand-messe annuelle qui consiste à parcourir la Route des Grandes Alpes sur 4 jours, tout en profitant chaque soir d’un refuge où la « bonne bouffe » et la convivialité priment.

 

C’est donc au matin du 10 juin qu’une bonne partie de la bande se retrouve aux alentours de Lyon avant d’aller rejoindre le reste du groupe plus près des montagnes.

 

Je ne détaillerai pas dans cet article le roadbook, mais sachez que nous avons parcouru 300km avec pour points d’orgue, 3 cols :

  • Le Col de la Croix de Fer,
  • Le Col du Galibier (qui a eu la gentillesse d’ouvrir 10min avant qu’on arrive au sommet)
  • et enfin, le magnifique Col de l’Izoard dont nous reparlerons.

 

Maintenant, voici un petit bilan photo de cette première journée où vous pourrez constater la variété des bolides présents ainsi que les paysages.

 

J’espère ne vexer personne tant ce roadtrip fut riche en émotion, mais ce premier jour, je retiendrai la montée du Col du Galibier en Caterham R300. Rouler dans la neige dans une telle voiture restera gravé dans ma mémoire !

 

Top départ !

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0286

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0299

 

Col de la Croix de Fer

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0380RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0382RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0406RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0419RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0420RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0435

 

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0443RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0453

 

 

Col du Galibier

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0610RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0577RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0580RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0588RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0596RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0597RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0613

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0623

 

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0652

 

 

Col de l’Izoard

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0730RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0727RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0718RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0710RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0708RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0716RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0689RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0692RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0690RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0701

Et pour finir l’agneau du soir !

RGA01_Cpght_JPOG_IMG_0773

Rendez-vous pour la seconde journée, qui sera encore plus chargée.

Route des Grandes Alpes 2016, jour 2

 

Retrouvez moi sur Facebook pour plus d’images et de news.

 

Photos en HD ici :