2016 – Bienvenue sur Jpog-photographie

Troisième journée du Roadtrip qui va être le cadre d’un peu de tourisme et de deux ambiances différentes, car le soleil nous a quitté ce jour.

Comme chaque jour, après le petit déjeuner, il est temps de nettoyer les pare-brises pour repartir sur de bonnes bases.

Au programme du jour, des Cols, du tourisme, un peu d’Italie et de la neige.

Roadbook :

Col de Vars
Col de l’Izoard (encore ! oui mais dans l’autre sens)
Briançon
Montgenèvre
Mont-Cenis
Col de l’Iseran
et retour par la vallée de la Vanoise.

En route !

La lumière est belle, la route déserte, on improvise une séance photo dans la descente du refuge en faisant au passage un inventaire des voitures présentes pour ce roadtrip.

Bon c’est pas tout, mais il y a encore des kilomètres à faire dans cette journée, direction le Col de Vars. Je saute dans la Honda S2000 et c’est parti pour un petit groupe afin de prendre de l’avance sur la meute. Objectif : arriver dans l’Izoard pour pouvoir photographier tout le monde depuis le sommet !

Arrivée dans l’Izoard, Laurent me dépose et redescend retrouver les autres (et sûrement aussi pour le plaisir d’arpenter ces routes une nouvelle fois…). Me voilà donc au soleil avec une marmotte qui se demande sûrement ce qu’une casquette bleue fait ici.

Il y a pire comme cadre pour attendre. J’entends au loin le bruit des moteurs et je commence à dégainer l’appareil.

Le dernier passé, je reprends mon Uber-Lotus et nous nous en allons rejoindre les autres au refuge Napoléon.

Certains nous quittent ici, le temps de quelques au-revoir, nous reprenons la route pour une halte touristique à Briançon. Je m’excuse par avance de l’absence, ou presque, de voitures sur les images qui suivent.

Un achat de couteau plus tard, il est temps de continuer le périple car nous sommes censés pique-niquer au Mont-Cenis après être passé en Italie. Il est déjà 12h et les ventres sont bien vides… Vite !

L’arrivée en Italie nous permet de voir des vestiges des JO d’hiver de Turin (par ex, une piste de Bobsleigh sur l’image ci-dessous)

Le roadbook est cependant modifié car nous arrivons dans ce qui ressemble à une course de côte, et nous devons donc improviser un chemin un peu plus rocambolesque mais tout aussi beau.

Retour à la frontière, le Mont Cenis se profile !

Etant le premier groupe, nous nous garons sur un parking en contrebas, près du lac pour attendre les autres. Encore une fois, on en prend plein les yeux dans ce cadre de rêve.

L’arrêt est aussi l’occasion de réparer un petit souci de sélection de vitesse sur l’Alpine. Avec la ligne de la Lotus, ce seront les deux seuls incidents techniques à répertorier sur le week-end.

Bon il est maintenant 15h30 (le jour où nous avons mangé le plus tard), et il nous reste un grand moment à vivre, avec le Col de l’Iseran, qui vient juste d’ouvrir dans la semaine.

Arrivée dans l’Iseran, je me fais déposer dans une épingle à côté d’une « maison » et de gros murs de neige assez impressionnant pour ma taille, pas loin de trois JpoG de haut par endroit !

Le ciel se couvre, il fait 6 degrés, et je sens d’ores et déjà que je prendrai la pluie avant que les derniers ne passent. Pas le temps d’y réfléchir que je vois déjà la Focus arriver. Le temps ayant changé, on change d’ambiance pour les images aussi.

Les conditions dégradées ne font que rajouter au spectacle déjà grandiose qu’offre cette route.

Bon il commence vraiment à pleuvoir/neiger et il est temps de remonter dans mon Uber. Les scènes qui vont suivre, seront, elles-aussi, gravées dans ma mémoire. L’ascension de l’Iseran décapoté sous la neige, ça ne se représente pas tous les jours !

On croise parfois de plus gros engins par ici. Merci à eux d’avoir déblayé la route pour que l’on puisse y passer à notre tour.

Arrivée au sommet !

Le temps d’apposer un autocollant 2016 du VARP (bien que le précédent soit encore présent), nous amorçons la descente pour retrouver les autres qui l’ont commencée bien longtemps avant nous.

Allez après toutes ces émotions, direction le refuge à un train de sénateur, encore une grosse journée qui se termine.

On a connu pire comme cadre. Tout le monde en place pour la raclette du soir qui va faire du bien.

Rendez-vous pour la quatrième et dernière journée !

Route-des-grandes-alpes-2016-jour-4

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Photos en HD :

Utilisons le côté blog de mon site ; je vais donc vous raconter ma journée du 2 mars au Salon de Genève 2016 (#gims2016 sur les réseaux sociaux, rien à voir avec la musique au passage 😉 ), plutôt qu’un bilan des nouveautés présentées. Retrouvez moi par ailleurs sur Facebook pour plus de news et d’images.

Après quelques années de pratique de photographie automobile à mon modeste niveau, le service « relations presse » du salon de Genève m’a accordé ce précieux sésame cette année. Je ne vous cacherai pas que ça fait une petite émotion quand même, et une belle récompense après toutes ces photos faites !

J’ai donc été convié à venir le 2 mars, veille de l’ouverture publique, pour parcourir les allées du salon. Déjà qu’en journée public, le salon de Genève est très agréable en comparaison avec Paris, dans cette situation, c’est encore mieux. Je ne vais pas vous faire languir :

OUI, les journées presse, c’est de la balle.

A peine arrivé, en haut de l’escalator, je tombe sur Gregory Galiffi qui tourne un plateau pour son émission « Direct Auto ». Moi qui croyais que les chaînes tournaient le lundi et le mardi, je me trompais. Dans la journée, je croiserai aussi les concurrents de TF1 et M6.

Par la même occasion, c’est aussi un premier contact avec l’une des stars du salon, la Pagani Huayra BC (du nom du premier client Pagani, Benny Caiola). J’avais déjà vu une Huayra, lors du Sport et Collection 2013 au Circuit du Val de Vienne, et je suis toujours émerveillé par l’orfèvrerie automobile qu’elle représente.

La suite de ma visite s’organisera sur cette partie du hall qui concentre de nombreux constructeurs de supercars. J’enchaîne donc sur le stand Lamborghini, qui expose la « Centenario » qui ne me plaisait pas spécialement en photo, et pas non plus en vrai. Je trouve qu’avec ses séries limitées, Lamborghini devient une parodie de lui-même en perdant son élégance, au profit d’une certaine violence stylistique qui manque de subtilité. La Veneno reste cependant au paroxysme de ce style… Un bon point pour les possesseurs d’Aventador « standard » qui reste plus belle que ces deux là.

Le salon de Genève est globalement un salon luxueux où se concentrent beaucoup de stands de supercars (hypercars) qui, même en journée presse, attirent les foules (de journalistes). Cet article ne sera donc pas exhaustif à ce propos, même si bien sûr les Koenigsegg, un peu à la manière des Pagani, restent de magnifiques machines, par ex. Je ne vais donc que vous parler de mes coups de coeur.

Une des stars que j’ai particulièrement apprécié, est la Bugatti Chiron. Elle reste une formidable machine de performances, de superlatifs. Elle a créé le segment des hypercars et va, sans doute, revenir coiffer la catégorie d’ici peu. J’aime l’agressivité qu’ils ont su ajouté au design rondouillard de la Veyron.

Saluons au passage l’accessibilité du stand Porsche, juste à côté, qui permettait d’approcher facilement le nouveau 718 Boxster et le Cayman GT4 (et cela y compris en journée publique). La 911 R, bien que très séduisante sur le papier, me laisse un peu sur ma faim avec son design un peu trop timide à la vue de ses performances.

Un petit tour sur les stands des fabricants anglais me permettra d’approcher pour la première fois l’énorme Bentley Bentayga, présent avec l’option minibar dans le coffre (flûtes à champagne en cristal, bouteilles, le tout dans des caissons en cuir). Aston Martin qui présentait sa DB11 marque une belle évolution dans sa gamme. La voiture en impose, et marie toujours aussi bien le sport et le chic anglais. Un autre de mes coups de coeur.

L’histoire Aston Martin, avec cette DB5.

Un autre flash, je l’ai trouvé sur le stand Mazda avec un concept qui, certes, n’est pas nouveau mais conserve tout de même un pouvoir d’attraction énorme. Servi par de magnifiques proportions, le Mazda RX Vision, préfigure une future successeure à la Mazda RX-8. Espérons qu’il garde ce style !

Alors là, vous allez me prendre pour un fou, mais le prochain, c’est un constructeur qui, à défaut de nous présenter en live son Alpine, a amené son nouveau Scénic. Ca va paraître bizarre, en comparaison avec toutes les autres voitures du salon, mais je le trouve franchement réussi ! Un très beau style qui masque son gabarit, la touche de dynamisme qu’il faut pour séduire les papas en manque de sportives (je parle de style, hein !) avec la courbure basse des vitres et les ENORMES jantes de 20 pouces en série. C’est un détail, mais ça accroche le regard quand on est devant. Il récupère au passage un look de crossover. Au final, on a un chouette monospace hybride des genres, qu’on croisera à tous les coins de rue.

Il me parait inévitable de ne pas aborder un autre sujet spécifique de ces journées presse : les mannequins !

Passer le malaise du coté « pot de fleur » à coté d’une voiture, on se prend au jeu des photos pour lesquelles elles sont ravies de poser. Globalement, c’est très respectueux, avec toujours un petit mot échangé. Il est très intéressant de noter qu’Opel est le seul à avoir choisi une et UN mannequin pour poser aux côtés de son Concept GT. Le signe d’une nouvelle tendance ?